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Questions de santé : prévenir les infections et réduire la résistance aux antimicrobiens

Jun 16, 2024Jun 16, 2024

Publié le 13 novembre 2017

© Droit d'auteur de la Couronne 2017

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Cette ressource professionnelle souligne l’importance de la prévention et du contrôle des infections et la manière dont ils peuvent contribuer à réduire la résistance aux antimicrobiens.

Prévenir les infections en premier lieu est l’un des meilleurs moyens de réduire le besoin de prescrire des antibiotiques et de prévenir la résistance aux antimicrobiens (RAM). La RAM peut se développer chez les bactéries, les virus, les champignons et les parasites qui provoquent des infections et les rendent résistants au traitement. Chaque infection évitée réduit le besoin et l’utilisation d’antimicrobiens, ce qui réduit le risque de développement d’une résistance.

Les antibiotiques sont de loin les agents antimicrobiens les plus prescrits. Contrairement à de nombreux autres médicaments utilisés en médecine, plus nous utilisons des antibiotiques, moins ils deviennent efficaces contre leurs organismes cibles. Avec les antibiotiques, une utilisation excessive ou inappropriée permet aux bactéries de développer des résistances qui peuvent conduire à des infections de plus en plus difficiles à traiter.

Ne pas relever le défi de la résistance aux antimicrobiens pourrait avoir les conséquences suivantes :

Le dernier rapport du programme anglais de surveillance de l'utilisation et de la résistance aux antimicrobiens (ESPAUR) a révélé que la consommation totale d'antibiotiques en Angleterre a diminué de 5,1 % au cours des cinq dernières années. Cependant, le fardeau des infections causées par la résistance aux antibiotiques continue d’augmenter, soulignant la nécessité d’une prévention efficace.

Actuellement au Royaume-Uni, la menace la plus grande et croissante des organismes résistants aux médicaments provient des bactéries Gram-négatives, ainsi nommées parce que l'enveloppe cellulaire qui les entoure ne retient pas de colorant colorant. La structure chimique complexe de cette enveloppe rend difficile la pénétration des grosses molécules dans la cellule bactérienne. Cela rend plus difficile la recherche de nouveaux antibiotiques efficaces contre ces bactéries.

Les organismes à Gram négatif se trouvent le plus souvent chez les individus en bonne santé, mais peuvent également provoquer des maladies graves, voire la mort, dans certains cas. Ils peuvent provoquer des infections dans de nombreux systèmes organiques, mais sont particulièrement dangereux lorsqu’ils infectent le sang et provoquent une septicémie, une infection systémique potentiellement catastrophique.

Les infections causées par des organismes à Gram négatif sont en augmentation. Les principales bactéries responsables d’un nombre croissant d’infections sont :

Ces 3 organismes représentent 72 % de toutes les infections sanguines à Gram négatif (BSI).

E. coli est le BSI à Gram négatif le plus fréquemment observé et représente désormais 55 % de tous les BSI à Gram négatif.

Un total de 40 580 cas d'E. coli BSI ont été signalés par les fiducies du NHS en Angleterre entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017. Il s'agit d'une augmentation de 6,1 % par rapport à 2015 à 16 (n = 38 251) et d'une augmentation de 25,6 % par rapport à 2015. 2012 à 13 (n = 32 309).

Le gouvernement a reconnu la nécessité d’agir et a fixé en novembre 2016 ses ambitions visant à réduire de 50 % les BSI à Gram négatif associées aux soins de santé d’ici 2021 et à réduire la prescription inappropriée d’antimicrobiens de 50 % d’ici 2021.

Pour réaliser ces ambitions, nous devons disposer de mesures efficaces de prévention et de contrôle des infections à grande échelle, mais nous devons également cibler les organismes résistants les plus problématiques, en concentrant nos ressources et notre expertise. Nous avons constaté des progrès réalisés au cours de la dernière décennie en ciblant la propagation de certains micro-organismes, notamment le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) et le Clostridium difficile, qui ont été réduits respectivement de 90 % et 75 % par rapport à leurs niveaux maximaux. Pour 2017-2018, le plan est de maintenir ces progrès et d’avoir l’ambition supplémentaire de réduire les infections sanguines à E. coli nosocomiales.